La direction a annoncé jeudi lors d'un comité central d'entreprise que cette "évaluation" concernerait les 22 sites français du groupe, basé à Châteaulin (Finistère) et connu notamment pour sa marque Père Dodu. Une décision sur ces sites devrait être prise d'ici la fin 2008. "On peut penser que les sites produisant de la dinde, comme Locminé (Morbihan) ou Blancafort (Cher) seront touchés", a déclaré à l'AFP Michel Le Guellaud, délégué central Cgt, rappellant que le groupe avait sévèrement pâti de la crise de la grippe aviaire en 2006.
Un représentant de la direction a réaffirmé par ailleurs vendredi à l'Afp que le groupe cherchait toujours à s'adosser à un partenaire pour soutenir sa croissance, mais "n'est pas à vendre" contrairement à des informations de presse ayant circulé ces derniers mois. Doux souhaite augmenter ses fonds propres pour assurer son développement, ce qui pourrait passer éventuellement par une ouverture limitée du capital. Mais le groupe, contrôlé actuellement à 80% par la famille Doux et à 20% par la Bnp, "restera familial", a assuré ce responsable.
Doux a souffert en 2007 de l'augmentation des prix des céréales et du soja, de la dépréciation du dollar et du real brésilien, mais "attend un retour à la rentabilité dès le premier semestre 2008", a assuré la même source. Doux a vu son chiffre d'affaires progresser de 17% en 2007 par rapport à 2006 à 1,517 milliard d'euros, mais il a enregistré une perte de 35,3 M EUR. Le groupe compte 13.700 salariés en France, en Allemagne, en Espagne et au Brésil, et exporte dans 130 pays.
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