"Il s'agit d'un texte très important, un texte de réconciliation entre pro et anti-OGM", a affirmé la ministre lors de l'émission Questions d'Info (LCP-France-Info-AFP). Il faut qu'il soit "totalement appliqué parce que nous avons un devoir de recherche sur les OGM. On ne sait rien sur les OGM aujourd'hui", a-t-elle observé. "Quand on ne sait pas, il faut chercher". "Les Français ne savent pas qu'on étudie du tabac génétiquement modifié pour faire un médicament contre le cancer, des peupliers génétiquement modifiés pour du bio-carburant", a-t-elle plaidé.
"On a une vision des OGM qu'on mange. Or les Français n'ont pas envie d'en manger", a relevé Mme Pécresse. "Aujourd'hui, il y a six projets de recherche contre 20 il y a deux ans. Les chercheurs ont été fauchés par des associations anti-OGM, ils étaient dans un régime juridique très instable, et donc ils sont partis", a déploré la ministre. "Nous voulons que cela reprenne. Nous allons mettre 45 millions d'euros sur des projets de recherche en biotechnologie végétale avec des coopérations avec nos amis allemands, qui ont adopté le même type de loi très protectrice", a-t-elle dit. Après un parcours chahuté, la loi OGM devait être adoptée définitivement après un ultime vote du Sénat jeudi matin.
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