"Je veux me battre pour une agriculture moderne, productive, pas productiviste, qui remplisse et relève le défi de la modernité, de la recherche et de l'innovation, mais qui reste ancrée dans les territoires", a dit M. Barnier, qui participait au 14e festival de produits AOC qui se tient jusqu'à dimanche en Normandie. "Je ne veux pas d'une alimentation aseptisée, neutralisée", a-t-il martelé au cours d'une table ronde sur l'avenir des AOC (Appellations d'origine contrôlée), à laquelle ont assisté une centaine de personnes. "Nous voulons garder une alimentation sûre, traçable, mais en même temps qui soit représentative de tout ce qui fait l'idéntité, la différence, les traditions culinaires, gastronomiques ou agricoles de notre pays", a-t-il ajouté.
Bilan de santé
Michel Barnier a rappelé ses engagements pris dans le cadre du "bilan de santé" de la Politique agricole commune (PAC), qui doit intervenir en novembre, alors que la France présidera l'Union européenne. Dans le cadre de cette réforme, la France souhaite notamment "ajuster en les diminuant un certain nombre d'aides", versées en particulier aux grandes cultures et "redistribuer cet argent vers les filières ou les territoires qui en ont besoin", a expliqué le ministre, en faisant notamment allusion aux produits estampillées AOC.
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