 Le semis tardif entraine perte de rendement et de qualité lié aux levées hétérogènes, souligne Bertrand Carpentier (© Web-agri) |
« Un des principaux enseignements des campagnes récentes, à mettre absolument en pratique ce printemps pour optimiser la productivité du maïs, est de semer le plus tôt possible », préconise Arvalis qui recommande aux éleveurs de se tenir prêts à démarrer les semis au 15 avril dès lors que les conditions climatiques et de sol le permettent.
Les enseignements des deux dernières années
Pour le maïs fourrage, 2007 est une bonne année en rendement. 100.000 hectares ont d’ailleurs été transférés pour une récolte en grain. Les hétérogénéités observées sont directement liées aux dates de semis. En 2007, les semis précoces ont bénéficié de la chaleur d’avril. La levée a été homogène et le développement de la plante rapide.
« En 2006, la production était satisfaisante, et même très élevée dans le Nord Ouest, malgré une succession d’à-coups climatiques : froid voire gelées au printemps, canicule en juillet, fraîcheur en août », rappelle Arvalis qui y voit la confirmation de la rusticité du maïs.
En résumé, soyez prêt à semer dès que les conditions climatiques et le sol le permettent.
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