La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) n'a souhaité "ni démentir ni confirmer" l'information publiée jeudi par le Figaro quelques mois après un article sur ce sujet de la Voix du Nord. "Effectivement il y a une enquête", a reconnu M. Melot qui n'a pas souhaité se prononcer sur le fond n'ayant pas connaissance des résultats de cette enquête.
Parmi les groupes qui seraient impliqués, le Figaro cite le numéro un du secteur LDC (Loué, Le Gaulois), Doux (Père Dodu) et Gastronome (Les Poulets de Gers/groupe coopératif Terrena). Seul Duc échapperait à l'enquête. Les industriels du canard, pour le foie gras, comme Delpeyrat ou Euralis seraient également concernés, mais aussi les distributeurs. Les enquêteurs de la DGCCRF auraient détecté des "anomalies" sur les prix dans les rayons boucherie-volaille des grandes surfaces dès 2006, selon le journal. "Nous sommes beaucoup plus préoccupés par la rentabilité de la filière et la diminution de la production en France à cause des importations de volailles du Brésil et de Thaïlande qui ne respectent pas les réglementations européennes en matière sanitaire et d'alimentation animale", a indiqué le président de la FIA.
La production française de volailles (1 milliard de têtes/an pour 1,8 million de tonnes) a baissé de 20% dans les 10 dernières années, alors que les importations (environ 20% de la consommation) ont plus que doublé, a souligné M. Melot. La consommation de volailles est revenue à son niveau de 2005 après la crise de la grippe aviaire début 2006. Le prix moyen de la volaille payé par le consommateur était de 6,19 euros en 2007 contre 6,30 en 2001, a précisé M. Mélot. La France compte une trentaine de milliers d'élevages professionnels. Le chiffre d'affaires cumulé de la filière est estimé à 6 milliards d'euros.
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