La foire de Feurs était l’occasion de donner aux éleveurs la chance de valoriser leurs animaux auprès de la filière. Certains bouchers du Rhône ou du Sud de la Loire ont fait le chemin pour valoriser les quelques génisses, jeunes bovins et vaches présentés au jugement le vendredi après-midi.
 Aimé Chana a obtenu le grand prix d’honneur des femelles, pour une bête de 700 kg. (© Acti-Ouest) |
Mais le haut de l’affiche reste toujours réservé à la race locale, la charolaise, attendu chaque année par les adeptes de bonne viande. Cette année encore le président du comice Pierre Dosson est euphorique, tout s’est déroulé comme il l’a prévu, des animaux de conformation exceptionnelle, des éleveurs qui ont pris leur travail à cœur et des acheteurs qui ont joué un rôle d’autant plus satisfaisant. La boucherie artisanale a à nouveau joué un rôle important sur la foire. Une centaine de bêtes ont été négociées et échangées pour des bouchers régionaux ou parisiens. En effet, la plus grande boucherie de Feurs s’est approvisionnée de huit bovins de viande. Un établissement roannais a acheté une quinzaine de charolaises pour fleurir les étals des festivités pascales.
11,50 du kilo carcasse pour le grand prix d’honneur des femelles
Il y a un an les éleveurs étaient récompensés de leurs efforts et de leur travail par le biais de transactions qui avaient été un peu longues à se décanter. C’est après le passage des jurys, non sans longs échanges, que le classement a permis de ressortir les plus beaux spécimens. Comme l’an passé, l’éleveur Aimé Chana a obtenu le grand prix d’honneur des femelles, pour une bête de 700 kg. Fidèle à Feurs, Marc Gonin et son fils boucher à Renaison lui ont proposé un prix de vente plutôt raisonnable de 11,50 du kilo carcasse. De son côté, le bœuf à moins su se valoriser aux yeux de la boucherie artisanale mais il a changé de main pour un montant de 5,34 euros /kg carcasse.
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