"La volonté d'augmenter le nombre de vétérinaires formés en France est une idée qui ne pourrait être intéressante que dans la mesure où on y consacrerait les moyens financiers suffisants", a dit à l'AFP le président du Conseil de l'ordre, Olivier Rondeau, en marge du salon de l'Agriculture.
Il a estimé que les moyens étaient "actuellement à peine suffisants au fonctionnement de quatre écoles". La proposition de la commission Attali "suppose avant tout un abondement financier conséquents de l'Etat vers les écoles françaises", a-t-il ajouté.
Le rapport Attali affirme qu'il "manque 2.000 à 4.000 vétérinaires en France". "Cette singularité s'explique par la limitation du nombre d'étudiants, avec un numerus clausus très strict, contourné par des études en Belgique", ajoute-t-il.
Selon M. Rondeau, le rapport est "basé sur des statistiques anciennes datant d'il y a quatre ans". Le président du Conseil de l'ordre, qui indique que son organisation n'a pas été consultée par la commission Attali, souligne que, chaque année, "entre 250 et 300 jeunes Français vont se former en Belgique avant de revenir exercer en France".
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