"Les idées conductrices" du bilan de santé de la PAC "sont en cohérence" avec celles exprimées samedi par M. Sarkozy a déclaré Mme Fischer Boel, lors d'un point presse commun avec le ministre français de l'Agriculture Michel Barnier au salon de l'agriculture. Nicolas Sarkozy a promis d'engager dès la présidence française de UE en juillet une "refondation" de la PAC, par des discussions de fond sur son avenir après 2013, terme de son buget fixé par la réforme de 2003. La Commissaire européenne a confirmé que Bruxelles présenterait le 20 mai sa communication définitive sur le "bilan de santé" de la PAC qui doit être traduit en actes en novembre prochain.
Le 20 novembre dernier, dans un premier document, la Commission européenne avait proposé une vaste révision de la PAC, avec une levée progressive des quotas laitiers de production (qui ne devaient disparaître qu'en 2015), l'abolition définitive de la mise obligatoire de terre en jachère et le principe que les aides aux agriculteurs soient de moins en moins liées aux quantités qu'ils produisent.
Mme Fischer Boel a en outre indiqué, pour la première fois, qu'un instrument de gestion des crises agricoles, suite à des accidents climatiques comme la sécheresse et sanitaires comme la maladie de la "vache folle", pourrait trouver place "dans le premier pilier" (aides directes de l'UE), comme le réclame la France, et non dans le "deuxième pilier" (mesures cofinancées par Bruxelles et les Etats).
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