Portrait du robot de traite Vms DeLaval

Près de 500 robots de traite DeLaval équipent les élevages français. Quelques spécificités de la dernière version du Vms.


Chaque trayon est repéré individuellement et branché (© Web-agri)
La dernière génération de Robot de traite DeLaval, le Vms équipe désormais les élevages. En intégrant sa centrale hydraulique et son programmateur de lavage elle est devenue plus compacte. « Cela améliore l’efficacité de la machine »,  souligne Jean-Michel Joly, directeur commercial DeLaval. Le local technique associé au robot comprend le chauffe-eau, l’armoire électrique, deux onduleurs (un pour le robot un pour l’ordinateur), un compresseur et la pompe à vide. Cette dernière est équipée d’un variateur pour une consommation d’énergie améliorée. « La consommation électrique des dernières installations est ainsi réduite des deux tiers par rapport aux premières installations de robot », souligne Jean-Michel Joly.

En option

- La détection des chaleurs est possible grâce à une antenne positionnée dans le bâtiment. Elle détecte les mouvements anormaux des vaches dans la stabulation.
- Ce robot peut désormais être équipé en option du compteur de cellules DeLaval OCC (online cell counter). Une option choisie par un élevage sur cinq. Le résultat du comptage cellulaire est disponible environ une minute après la fin de la traite.

Comment ça marche
Avec l’entrée de la vache dans la stalle de traite, l’auge recule. Ce mouvement entraîne la vache dans la posture de traite qui lui convient. Un gobelet laveur dédié réalise alors le lavage des trayons, le séchage, et extrait les premiers jets qui sont jetés.  Puis, le bras articulé branche chaque trayon individuellement. « Ce bras "d’intelligence artificielle" permet les mêmes mouvements qu’un trayeur humain », assure Jean-Michel Joly.  


Les gobelets branchés, le bras vient soutenir le poids des tuyaux. (© Web-agri)

En cas de débranchement intempestif, le robot va tenter de rebrancher jusqu’à trois fois la vache si la quantité minimale de lait voulue n’est pas atteinte (Généralement 2/3 d’une traite). « Dès qu’une vache se débranche, il y a coupure automatique du vide ce qui évite l’aspiration de saletés au sol », précise Jean-Michel Joly.

« Et avec le débranchement trayon par trayon, il n’y a plus de surtraite », complète Jérôme Sallot dont l’élevage est équipé d’un robot depuis septembre 2007.

Décision à l’éleveur
La détection des mammites s’appuie sur l’analyse de plusieurs paramètres. La première alerte concerne une baisse de production sur un quartier. L’analyse du lait de la traite par colorimétrie et conductivité vient conforter le diagnostic. L’éleveur peut alors dès la traite suivante modifier la destination du lait de cette vache.


Plus compact, le VMS DeLaval a aussi gagné en fiabilité (© Web-agri)


Grâce au logiciel associé, l'éleveur dispose des informations sur la traite du troupeau (© Web-agri)
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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