PARIS, 19 fév 2008 (AFP) - Les premières vaccinations contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) de l'ensemble du cheptel français bovin, ovin et caprin débuteront la semaine prochaine, a annoncé le ministère de l'Agriculture mardi dans un communiqué.
Cette annonce fait suite à la "décision des autorités sanitaires italiennes de restreindre à compter du 3 mars prochain les échanges d'animaux de la France vers l'Italie aux seuls animaux vaccinés contre la FCO", indique le communiqué. A l'origine, la vaccination contre le sérotype 8 de la FCO, une infection virale transmise par un moucheron piqueur, devait commencer seulement en avril et en priorité dans les 16 départements touchés par la maladie depuis 2006.
A lire aussi à ce sujet : • Fièvre catarrhale - Premières précisions sur la mise en place du plan de vaccination (14/02/2008) • Fièvre catarrhale - 7 millions d'aides supplémentaires (14/02/2008) • Campagne de vaccination contre la fièvre catarrhale ovine - Incertitude de la Fngds quant à sa réalisation par les seuls vétérinaires (15/02/2008) • D'autres informations sur la fièvre catarrhale (avec le moteur de recherche Goo-agri) |
Quelque 16.600 cas de FCO avaient été confirmés mi-janvier en France et des mesures sanitaires prises dans 80 départements. Deux cent milles doses de vaccin du laboratoire Mérial seront disposibles la semaine prochaine, a indiqué à l'AFP le ministère. Le gouvernement français a par ailleurs refusé que les agriculteurs réalisent eux-mêmes les vaccinations, ce qui aurait accéléré le processus comme le demandait la Fnsea, le principal syndicat agricole, les réservant aux seuls vétérinaires. Un million de broutards français (bovins de sept à neuf mois) sont exportés chaque année vers l'Italie.
Entre avril et août plus de 40 millions de doses seront disponibles qui permettront de vacciner 15 millions de bovins et plus de 10 millions de petits ruminants. Non transmissible à l'homme, le virus de la FCO est véhiculé par les culicoïdes, une espèce de moucheron. Selon les scientifiques, la FCO n'a aucune répercussion sur la qualité sanitaire de la viande.
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