Cette rencontre a pour but de "rechercher les moyens d'appui et d'accompagnement sectoriels les plus adaptés aux difficultés actuelles", précise-t-il dans un communiqué. Cette rencontre, dont le principe avait été décidé lors d'un déplacement de M. Barnier en Bretagne le 8 février, sera également l'occasion d'examiner le refus lundi de la Commission européenne d'augmenter les "restitutions" (subventions) pour favoriser les exportations de porcs hors de l'UE. M. Barnier s'est toutefois félicité, dans le communiqué, que "la Commission a décidé de ne pas les diminuer (les "restitutions", ndlr) alors que ceci était son intention initiale, au regard de l'évolution des cours au Brésil et aux Etats-Unis". Le ministre souligne également que "la Commission a décidé de prolonger le stockage privé, ce qui permettra d'éviter un déstockage massif sur le marché communautaire qui est toujours excédentaire".
Le président de la Fédération nationale porcine (FNP), Guillaume Roué, a annoncé pour sa part, dans un communiqué, qu'il donnerait une conférence de presse, en avant-première du salon international de l'Agriculture (SIA), au Parc des expositions de la Porte de Versailles vendredi à 16h30. Le 23 janvier, M. Barnier avait annoncé une aide française de 10 millions d'euros pour les éleveurs de porcs, affectés également pour leurs exportations par la baisse du dollar par rapport à l'euro, qui suivait un premier versement de trois millions annoncé le 14 novembre dernier.
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