« Les premières observations hivernales de terrain sur l’état sanitaire des ruches sont mauvaises », indique le réseau biodiversité pour les abeilles dans un communiqué. « Actuellement, les mortalités vont de 5 à 90 % des ruches ». En cause un pollen de mauvaise qualité, la dégradation des défenses immunitaires des abeilles et l’extension des parasites.
Varroa et pollen de mauvaise qualité
Ainsi, la non-maîtrise du Varroa, un parasite qui affecte le couvain de l’abeille. « Face aux traitements anti-Varroa, toutes les ruches ne réagissent pas selon le même mode et certains traitements sont inefficaces », souligne le réseau biodiversité pour les abeilles. « La présence du Varroa permet alors l’arrivée de Nosema ceranae. Son implantation au sein des colonies affecte les défenses immunitaires des ruches. La conséquence est fatale pour les abeilles avec l’arrivée de pathologies opportunistes (virus) très impliquées dans le phénomène de dépérissement des colonies. »
L’autre élément associé à ces mortalités d’hiver est le problème du pollen. La ressource pollinique a fait défaut cet été. « La pluie et l’humidité ont empêché l’émergence des fleurs par ailleurs en régression à cause de l’anthropisation croissante du milieu », souligne le réseau biodiversité pour les abeilles. La qualité des pollens est mauvaise et provoque elle aussi l’effondrement des défenses immunitaires des abeilles.
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