"Mes services et ceux de (la commissaire à l'Agriculture Mariann) Fischer-Boel se sont mis d'accord pour que les fonds communautaires soient mis à disposition de la campagne de vaccination", a déclaré mercredi le commissaire européen à la Santé, Markos Kyprianou, lors d'une conférence d'experts sur le sujet à Bruxelles. L'Union européenne financera intégralement l'acquisition des doses de vaccins, dont le nombre pourrait atteindre 200 millions, et la moitié des coûts de leur administration aux troupeaux, a-t-il précisé. La Commission estime le coût moyen d'un dose de vaccin à 0,5 euro. Les seuls achats devraient donc coûter autour de 100 millions. Ils seront prélevés sur un Fonds vétérinaire européen.
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D'abord les pays du nord de l'Union européenne
Cette campagne sur un an, qui devrait débuter à partir de mars ou avril, concerne les toutes dernières souches de cette maladie, qui en compte plus d'une vingtaine au total. D'autres souches plus anciennes disposent déjà de vaccins utilisés dans plusieurs pays. Actuellement, une dizaine de pays du nord de l'Union européenne est touchée. Ce sont ces pays qui seraient concernés en premier lieu par la vaccination, afin d'empêcher l'extension de l'épidémie. Il s'agit en particulier de l'Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, de la France et du Royaume-Uni. Les vaccins de la campagne qui s'annonce sont actuellement mis au point par six laboratoires pharmaceutiques. La fièvre catarrhale ovine, plus communément appelée maladie de la langue bleue, est une infection virale transmise par une espèce de moucherons piqueurs, les culicoïdes.
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