Pour une ingestion maximale, une bonne digestion de la cellulose, un taux butyreux du lait élevé, et une productivité en lait comme en viande excellente, il convient de viser un taux d’amidon dans la ration compris entre 22 et 28%, rappelle Gildas Cabon, Ingénieur au pôle valeurs nutritionnelles-ruminants, chez Arvalis- Institut du végétal.
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En complément, voir: - Qualité maïs fourrage 2007 - Valeurs énergétiques moyennes et digestibilité en baisse - Dossier spécial variétés 2008 - Des stratégies à visée économique |
« Quand la ration est en dessous de ces niveaux d’amidon, les risques d’amaigrissement sont importants et lorsque la ration est au dessus de 28% d’amidon, on assiste à une baisse du PH ruminal, une mauvaise digestion de l’amidon, une ingestion diminuée et des problèmes d’acidose », explique Gildas Cabon.
 Ainsi, tous les maïs dont l’analyse annonce plus de 30% d’amidon doivent être associés à une autre source de « fibres ». (© Web-agri) |
Avant tout, l'analyse
« Dans ce contexte l’intérêt de l’éleveur : c’est avant tout de faire analyser, dès que possible, son silo de maïs fourrage…mais aussi la qualité de son foin qui a été souvent fauché et séché dans de mauvaises conditions cette année», explique le spécialiste. Suivant les résultats obtenus, il faudra ou non faire évoluer quantitativement les composants de la ration.
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