Quelque 100.000 chevaux sans-papiers tomberont le 1er janvier 2008 sous le coup d'un arrêté ministériel de 2004 rendant obligatoire à cette date la pose d'une puce électronique sur tous les équidés.
Cet arrêté, s'il est appliqué à la lettre, permettra de combler un étonnant vide statistique en recensant pour la première fois l'actuelle population équine française. Selon l'établissement public des Haras nationaux, cette population va de 900.000 à un million d'individus, dont sept à 10% non identifiés, soit entre 60 et 100.000 animaux de tous crins. Sous peine d'une contravention de l'ordre de 450 euros, il reste moins de trois semaines aux propriétaires pour présenter les gentils cocktails des prés et les doux bourricots de fond de jardin aux identificateurs agréés (vétérinaires ou agents des Haras nationaux). Ceux-ci établiront un descriptif d'identification, appelé livret SIRE, qui est à la fois un document d'identité, de suivi sanitaire et un passeport auquel renvoie la puce électronique. Celle-ci, de la taille d'un grain de riz, est implantée à la seringue dans l'encolure de l'animal. Ni les campagnes d'information ni l'approche de la fin de l'année ne semblent motiver les propriétaires réticents ou négligents. En dépit d'une légère augmentation aux mois d'octobre et novembre, les chiffres de la pose de puces restent en effet en dessous des prévisions, selon les Haras nationaux. La mesure, dont le coût est d'une quinzaine d'euros, renforce la protection contre les fraudes et les vols car aucun animal démuni de transpondeur ne peut aller à l'abattoir. La puce est indispensable pour la participation à des activités officielles telles que courses, concours, et lors de déplacements dans la Communauté européenne. Le première manifestation équestre de grande ampleur de l'année 2008, le salon Cheval Passion du 16 au 20 janvier en Avignon, attend un millier de chevaux pour la vente ou le spectacle. Les organisateurs ont prévu un important dispositif pour la vérification de chaque animal avec la direction des services vétérinaires et les Haras nationaux. Le mot d'ordre est "tolérance zéro". La lecture des puces se fait à l'aide d'un lecteur ressemblant à une raquette de ping-pong passée sur le tiers supérieur gauche de l'encolure, à quelques centimètres sous la crinière. Le numéro affiché sur l'appareil est ensuite vérifié sur le fichier des Haras nationaux.
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