En 2007, il fallait semer tôt !

Pour le maïs fourrage, 2007 est une bonne année en rendement. 100.000 hectares ont d’ailleurs été transférés pour une récolte en grain. On observe certaines hétérogénéités directement liées aux dates de semis. « En 2007, il fallait semer tôt », commente Bertrand Carpentier, ingénieur maïs fourrage Arvalis-Institut du végétal.

Globalement, les rendements sont bons.


"La valeur alimentaire est proche de la moyenne, sans valeurs exceptionnelles", rapporte Bertrand Carpentier (© Web-agri)
Les moins bons résultats sont la conséquence de semis tardifs. Avec des semis de mai en conditions humides, les plantes « ont souffert des températures fraîches de l’année, ne leur permettant d’atteindre que difficilement une relative maturité, souvent au détriment du rendement », explique Bertrand Carpentier.
A contrario, les semis précoces d’avril « ont permis une levée rapide et régulière, sous réserve de n’avoir pas trop asséché le sol par un travail excessif », note le spécialiste d’Arvalis. Ces maïs ont bénéficié de la chaleur d’avril, permettant une levée homogène et un développement rapide de la plante qui « a gardé toute la saison une avance significative en développement puis en maturité». A la clé de bons rendements réalisés dans de bonnes conditions de récolte.
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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