"C'est un signal positif et je pense que nous pouvons commencer ce travail important, ces inspections en novembre", a affirmé M. Iastrjembski à l'issue du sommet UE-Russie de Mafra (Portugal), rapportent les agences. M. Iastrjembski avait affirmé la semaine dernière que Moscou ne lèverait pas son embargo sur la viande polonaise tant que Varsovie n'accueillerait pas les inspecteurs russes.
Varsovie a pour sa part démenti. "La position de la Pologne concernant l'embargo imposé par la Fédération de Russie sur les produits alimentaires polonais n'a pas changé", a déclaré la ministre polonaise des Affaires étrangères Anna Fotyga, dans une déclaration diffusée vendredi soir. "Concernant les produits soumis à l'embargo, nous exigeons une levée inconditionnelle, entière et sans délais de cet embargo. Seule sa levée permettra d'éventuels contrôles des services vétérinaires russes dans les entreprises soumises à l'embargo", a précisé la ministre du gouvernement conservateur polonais sortant, battu par l'opposition libérale aux élections polonaises de dimanche.
"On peut considérer (l'invitation faite par les Polonais) comme un premier pas, un signe de détente", même si "cela ne résout pas le problème", a affirmé à l'AFP une source auprès de la Commission européenne. Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères Robert Szaniawski a expliqué que la Pologne pourrait accepter des inspecteurs russes "seulement dans des entreprises dont la production ne fait pas l'objet d'un embargo". "Nous ne sommes pas d'accord pour de nouvelles inspections chez les producteurs qui ont déjà été contrôlés, tant que l'embargo n'est pas levé", a-t-il dit.
La Russie a imposé en 2005 un embargo sur les importations de viande en provenance de Pologne, le justifiant par des problèmes de contrôle sanitaire côté polonais. En réponse, la Pologne bloque le lancement de négociations d'un accord important avec l'Union européenne (UE), qui doit comporter un volet énergétique clé pour les Européens.
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