"L'agriculture n'est plus en défensive ou en restructuration, ce n'est pas l'ambiance d'aujourd'hui car elle est au coeur des grands débats sur l'indépendance et la sécurité alimentaire, la biodiversité, les nouvelles énergies, l'aménagement des territoires", a-t-il déclaré devant l'Association nationale des élus de montagne (ANEM). "C'est le moment d'engager le débat national et européen sur une nouvelle politique alimentaire, territoriale et agricole sans complexe ni nostalgie", a-t-il ajouté.
Il a annoncé avoir donné mandat au député UMP de Lozère, Pierre Morel-A-L'Huissier, pour lui remettre un rapport "sur la politique de l'agriculture de montagne dans sa dimension nationale et européenne". "Je veux avoir une photographie complète pour avoir dans les débats les meilleures propositions", a-t-il expliqué. "Je ne me résoudrai jamais à une agriculture aseptisée ni à une agriculture européenne américanisée", a-t-il déclaré devant des élus ravis. Martial Saddier, député UMP de Haute-Savoie et président de l'ANEM, a ainsi déclaré: "Nous avions des inquiétudes mais nous sommes rassurés par les objectifs que s'est fixé le ministre" pour Bruxelles "notamment sur les quotas laitiers et un éventuel redéploiement du 1er au 2e pilier des ovins".
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