"Il y a une inflation des prix des matières premières aujourd'hui, elle est indéniable, mais ce n'est pas pour cette raison qu'elle doit se traduire directement sur les produits pour les consommateurs", a-t-il déclaré en marge d'une conférence sur les retombées touristiques de la Coupe du monde de rugby en France. "Ces dernière années, on a constaté des baisses importantes des matières premières. J'ai vu les prix du lait baisser de 25%, mais je n'ai jamais vu le yaourt baisser de 25%. On ne peut pas toujours avoir des répercussions à la hausse et jamais de répercussion à la baisse", a ajouté M. Chatel.
Plusieurs industriels ont déclaré cette semaine qu'ils relèveraient leurs tarifs aux distributeurs de plus de 10%, en raison de la flambée des cours des matières premières. Le groupe laitier Lactalis prévoit ainsi d'augmenter tous ses prix "de 15% à 17% au début du mois de décembre après une première hausse de 2,5% cet été", a déclaré jeudi Michel Léonard, son président du directoire, dans une interview aux Echos. Le groupe de légumes Bonduelle a aussi déclaré cette semaine qu'il relèverait ses tarifs "d'au moins 10%".
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