Les experts vétérinaires de l'Union européenne, réunis mercredi à Bruxelles, ont décidé de maintenir des restrictions strictes à l'exportation dans un périmètre d'un rayon de 200 km dans le sud-est de l'Angleterre. La levée partielle de l'embargo s'appliquera à compter du 12 octobre pour la viande fraîche de boeuf et de mouton, uniquement si aucun nouveau cas de fièvre aphteuse n'est détecté en dehors de la zone surveillée, a précisé la Commission. Si les experts de l'UE sont favorables à une levée partielle de l'embargo sur la viande fraîche, le transport de bétail vivant de toute la Grande-Bretagne reste interdit vers les autres pays européens. L'ensemble de ces mesures sera valable jusqu'au 15 novembre prochain. L'Irlande du Nord n'a jamais été soumise à l'embargo.
En dehors de la zone de 200 km sous surveillance, l'exportation de viande fraîche de boeuf et de mouton seront possibles à condition que des contrôles sanitaires très strictes soient appliqués. Ainsi, 30 jours avant l'abattage, les animaux servant à produire cette viande devront être confinés sur une même exploitation. Vingt-et-un jours avant leur déplacement vers un abattoir, aucun nouvel animal ne devra avoir été introduit dans le troupeau, ont précisé les experts vétérinaires. Une fois arrivés à l'abattoir, les animaux devront être tués immédiatement et être soumis à des test de détection de la fièvre aphteuse. La viande devra ensuite être mise en quarantaine pendant 24 heures et uniquement être expédiée si son exploitation d'origine ne fait l'objet d'aucun soupçon.
La maladie hautement contagieuse est jusqu'à présente circonscrite au comté du Surrey, où sa présence a été confirmée dans huit élevages depuis la réapparition du virus début août. Plus de 1.800 animaux ont été abattus. La Grande-Bretagne est également touchée, depuis une dizaine de jours, par le virus de la langue bleue, qui a déjà contaminé onze animaux dans l'est du pays.
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