"Nous avons été délogés de manière assez rude", a affirmé un des membres de ce groupe de militants qui dit rassembler des "apiculteurs, des agriculteurs bio et des consommateurs". "Nous refusions de quitter les lieux tant que nous n'avions pas" les informations recherchées, a-t-il précisé.
"Les policiers les ont invités à quitter les lieux dans le calme, sans aucun affrontement", sans recourir à la force, a-t-on indiqué à la préfecture. "Ils étaient entrés par effraction. Le responsable du service a longuement discuté avec eux. Il leur a expliqué que les documents recherchés n'étaient pas" dans ce bâtiment, a-t-on précisé. Le directeur du service régional de la protection végétaux, l'antenne de la Draf occupée par les militants "nous a reçus à partir de 15h jusqu'à 21h avec quelques interruptions", a reconnu le militant.
Ils étaient une quinzaine selon la préfecture, une vingtaine selon les militants qui réclament un "gel immédiat de ces parcelles de maïs OGM". "Le gouvernement a rendu public le 5 juillet le registre électronique des cantons sur lesquels des agriculteurs ou des industriels ont déclaré avoir semé du maïs OGM. Nous exigeons d'être informés sur la localisation des parcelles de maïs OGM en Bretagne", ont expliqué les militants qui craignent une contamination des cultures avoisinantes via notamment les abeilles, dans un communiqué.
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