Selon eux, alors que la fièvre aphteuse sévit dans trois régions du Brésil d'où la viande bovine ne peut théoriquement pas être exportée, la viande originaire des autres régions du pays ne présente pas de garanties suffisantes, estiment ces eurodéputés.
"Ce n'est pas une question de commerce, c'est une question de traçabilité", a déclaré Neil Parish, conservateur britannique à l'origine de la déclaration écrite soumise à la signature des europarlementaires. "La Commission va devoir nous écouter" et cesser "sa politique de l'autruche en sortant la tête du sable", a-t-il ajouté lors d'un point presse.
"Alors que nous imposons à nos propres éleveurs des normes extrêmement strictes en matière de bio-sécurité et de traçabilité, nous autorisons de la viande potentiellement dangereuse à entrer librement en Europe". Selon lui, le système de traçabilité de la viande brésilienne "n'est pas du tout fiable".
La déclaration a été également déposée par les Verts britanniques Alyn Smith et Jill Evans, et les conservateurs britannique et irlandais James Nicholson et Mairead McGuinness. Le commissaire européen à la Santé Markos Kyprianou est attendu en octobre pour évoquer la question devant la commission Agriculture du Parlement européen.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?