Sur les 200 autres prélèvements de canards colverts et fuligules milouins prévus, 60 ont déjà effectués, a indiqué Laurent Larivière, directeur des services vétérinaires de Moselle. "Tous sont négatifs" au virus H5N1, a déclaré M. Larivière à l'AFP. L'abattage de 100 fuligules milouins (une espèce de canard plongeur), 100 cygnes et 100 canards avait été décidé mi-août pour essayer de déterminer l'origine du virus et sa transmission entre les espèces d'oiseaux. Les tirs de cygnes, espèce protégée, n'avaient pas encore commencé, en attente d'une autorisation du Conseil national de la protection de la nature - qui dépend du ministère de l'Ecologie - finalement reçue lundi par la préfecture de Moselle. "Les prélèvements de cygnes débutent sans doute aujourd'hui, pour une période d'un mois", a déclaré Laurent Larivière.
Seuls 60 cygnes, au lieu de 100, seront finalement abattus, l'Etat ayant tenu compte des protestations de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), selon M. Larivière. Celle-ci s'était opposée vendredi aux tirs d'oiseaux, arguant que les prélèvements pouvaient se faire sur des animaux vivants, et surtout que les tirs allaient provoquer la dispersion des populations éventuellement contaminées. "Mais on ne peut pas faire autrement que de les tuer. Le protocole établi prévoit l'analyse du foie et des poumons des oiseaux, ce qui ne peut se faire sur des animaux vivants", a-t-il précisé. Les tirs se feront "à l'aide d'armes équipées de silencieux de manière à limiter les bruits occasionnés", d'après la préfecture de Moselle. Quelque 120.000 cygnes sont recensés en France et environ 400 dans le périmètre concerné, selon les services vétérinaires du département. Quatre canards ont été confirmés positifs en août au virus H5N1 dans l'étang voisin de Diane-Capelle, où la grippe aviaire avait déjà été décelée sur deux cygnes fin juillet. Trois autres cygnes avaient été retrouvés morts fin juin dans l'étang voisin d'Assenoncourt.
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