Les limousines en concours à Saint Léonard de Noblat (87)

65 animaux de viande et une vingtaine de reproducteurs se sont finalement retrouvés en compétition. Un effectif revu à la baisse (130 annoncés) au grand désarroi du président Jean-Michel Moreau. En effet, de nouvelles notes sanitaires sur le règlement n’ont pas permis à certains éleveurs de se déplacer. Tout animal de viande concourant à côté de reproducteurs doit être indemne de toutes maladies (IBR, BVD...), des démarches qui compliquent le déplacement des certains animaux.

D’une homogénéité incontournable, toutes ses robes rousses ont donné du  travail aux membres du jury qui ont dû sélectionner les meilleures pour  en faire ressortir les deux champions mâle et femelle. Représentés par Jean-Yves Renard (Pdt de la FNCAB), Jean-Marie Hermant (Président du concours de Forges les Eaux) mais également deux jeunes éleveurs, l’un descendu de la Mayenne et l’autre bien intégré au berceau limousin.


La Championne femelle appartient à Thierry Parouty (© Acti-Ouest)
Ces hommes de terrain, passionnés par les races bovines savent que la reconnaissance de l’éleveur repose sur leur verdict final. « C’est la conformation qui fait le rendement. L’animal doit  présenter de gros muscles et non une grosse carcasse trop développée. »

Un concours qui se conclut sur une bonne note

42 animaux ont passé la porte du box aux enchères. Les premiers passages sont plutôt calmes, les acheteurs réservés, calculette à la main, ils attendent les premiers prix de championnat. Le prix d’honneur mâle de moins de 18 mois d’un poids d’environ 660 kg se conclut à 2.100 euros (prix de départ 1.350 euros) pour la société Pleinemaison. Le passage du prix d’honneur femelle est attendu, une superbe génisse limousine appartenant à Thierry Parouty, jeune éleveur (Châtenet-en-Dognon) qui n’en est pas à son premier concours.
Les enchères grimpent avec un prix de départ de 1.900 euros, le prix monte de 50 en 50 euros et au clac final c’est à nouveau la société Pleinemaison qui en sera l’acquéreur pour 5.700 euros, afin d’approvisionner une boucherie parisienne (Fleury). « À l’étable elle serait partie pour une somme plus modeste, environ 2.300 €  », commente l’éleveur. Le prix dépasse ses espérances mais c’est le prix d’une récompense attribuée pour le travail qui est effectué pour en arriver là.
De nombreux animaux sont achetés par  la société Pleinemaison mais également par le Glbv (Groupement limousin bovin viande).

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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