Retour sur un mois de crise en Angleterre (page mise à jour le 23 août)

• Un élevage de bovin est touché par la fièvre aphteuse au Royaume-Uni  : le virus de la fièvre aphteuse a été identifié vendredi par les services vétérinaires britanniques au sein d'une exploitation de bovins située dans le village de Normandy (dans le Surrey), à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Londres.

• Recensement des bovins, ovins, caprins ou porcins importés du Royaume-Uni : le ministère français de l'Agriculture a annoncé samedi un recensement des introductions d'animaux de ces espèces ces dix derniers jours, et l'interdiction de tout rassemblement de ces espèces dans l'attente de la fin de ce recensement. 
   
• L'UE va interdire les exportations d'animaux britanniques : l'Union européenne va interdire les exportations de bétail et de produits dérivés en provenance de Grande-Bretagne, après l'apparition d'un foyer de fièvre aphteuse dans le Surrey, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

• Le virus anglais proviendrait d'un laboratoire : samedi soir, les autorités britanniques ont annoncé que la souche du virus qui affecte l'élevage du Surrey est identique à une souche utilisée dans un laboratoire voisin de la ferme.

• Rappel des mesures mises en oeuvre en France : le ministère de l'Agriculture rappelle les mesures prises en France et au sein de l'Union Européenne afin de prévenir une épidémie.
   

• Cette crise de fièvre aphteuse est la seconde que traverse le Royaume-Uni depuis 2000. (© Photo Web-agri)

  Les mesures prises à l'étranger depuis le cas britannique : La découverte du premier cas de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne depuis 2001 a entraîné une série de mesures de protection dans le monde.
   
• Les exportations de bétail britannique à l'index dans l'Union européenne : Bruxelles en étroite coordination avec Londres a décidé d'interdire toute exportation dans l'UE de bétail vivant, de viande et de produits laitiers issus de toute la Grande-Bretagne.
   
• La Coordination rurale préconise le recours à la vaccination : afin d’éviter des « abattages odieux de millions d’animaux », la Coordination rurale préconise dans un communiqué du 6 août « le recours à la vaccination systématique ».
   
• "Pas de danger pour le reste de l'Europe", selon la Commission européenne : le commissaire européen à la Santé, Marcos Kyprianou, s'est voulu rassurant lundi à Nicosie après la découverte d'un foyer de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne, estimant qu'il n'y avait pas de danger pour le reste de l'Europe.

• Un second troupeau abattu en Angleterre : alors qu'un second troupeau vient d'être abattu (50 têtes), les conclusions des experts sur l'origine de cette épidémie sont attendues aujourd'hui.  
   
• François Fillon allège les mesures de précaution prises en France : le Premier ministre François Fillon a décidé hier soir d’alléger certaines mesures de prévention de la fièvre aphteuse prises ce week-end, alors qu’un nouveau foyer vient d’être découvert ce matin en Grande-Bretagne.
   
• La Grande-Bretagne n'a pas demandé à vacciner son bétail : la Grande-Bretagne n'a pas demandé pour l'instant une autorisation pour procéder à une "vaccination d'urgence" de son bétail, mais a été légalement contrainte de commander des vaccins dans cette éventualité, a précisé mardi la Commission européenne. 
   
• La piste d'une contamination à partir d'un laboratoire est la plus vraisemblable : Les autorités britanniques ont confirmé ce soir, mardi 07 août, l'existence d'un deuxième foyer de fièvre aphteuse, à proximité du premier site dans le Surrey, et ont estimé très probable que la contamination provienne d'un centre de recherches ou d'un laboratoire situés à proximité.

• L'enquête n'a "pas montré de faille" au niveau du site (Merial) : le laboratoire Merial, dont l'usine au Royaume-Uni est soupçonnée d'être à l'origine de l'apparition de cas de fièvre aphteuse, a estimé mardi que les investigations en cours n'avaient "pas montré de faille" et ne permettaient pas de "trouver une origine" au niveau du site.
   
• Les experts de l'Union Européenne pourraient alléger l'embargo : les experts vétérinaires des 27 pourraient alléger mercredi l'embargo d'exportation décrété sur tout le bétail vivant et les produits animaux de Grande-Bretagne, en délimitant plus précisément une région "à haut risque" autour des deux fermes touchées par la fièvre aptheuse.

• Les experts européens maintiennent l’embargo britannique : les 27 experts vétérinaires de l’Union Européenne, réunis hier à Bruxelles, ont unanimement décidé de maintenir les mesures prises par la Commission concernant l’embargo sur le bétail vivant et les produits animaux en provenance de Grande-Bretagne. 
   
• Un eurodéputé critique un maintien trop long de l'embargo : l'eurodéputé Neil Parish, président de la commission sur l'agriculture du Parlement européen, a critiqué mercredi soir le maintien au moins jusqu'au 25 août de l'embargo de l'UE sur le bétail et les produits animaux de Grande-Bretagne.
   
• Levée des mesures de restriction en France à compter du vendredi 10 août : suivant l'avis favorable rendu ce jour par l'Afssa, Michel Barnier, a annoncé la levée de l'ensemble des mesures de restriction des mouvements d'animaux et de leurs produits concernés par la fièvre aphteuse 

• Un cas suspect à l'extérieur du périmètre de sécurité fait craindre une extension de l'épidémie au Royaume-Uni : les autorités britanniques ont annoncé vendredi qu'elles enquêtaient sur un possible nouveau cas de fièvre aphteuse, mais cette fois-ci à l'extérieur du périmètre de sécurité de 10 km établi initialement, faisant craindre une propagation de cette maladie très contagieuse.

• Les 3e et 4e troupeaux suspects étaient négatifs : suites aux résultats communiqués samedi par les autorités britanniques, le foyer de fièvre aphteuse est toujours limité aux deux fermes détectées initialement les 4 et 6 août.

• L'Angleterre bientôt tirée d'affaire ? L'épizootie de fièvre aphteuse que connaît le Royaume-Uni depuis début août paraît sous contrôle, et confinée à deux fermes du Surrey (sud-est). Ce qui laisse espérer une fin de crise proche.

• Pas de certitude encore sur la fin de la crise en angleterre... : ce soir, mardi 14 août, les autorités britanniques soupçonnent deux nouveaux cas possibles de fièvre aphteuse.

Jeudi 16 août

• La maladie serait sous contrôle : le 15 août, les autorités sanitaires britanniques ont annoncé que la ferme du Kent et le parc de Chessington (Surrey), suspectés d’avoir été affectés par le virus de la fièvre aphteuse, n’ont pas été contaminés.

Mardi 21 août

• Fièvre aphteuse en Grande-Bretagne : « L'évolution est favorable » (Bruxelles) : l'évolution de la situation en Grande-Bretagne, où deux exploitations ont été touchées par la fièvre aphteuse, est « favorable », a commenté mardi la Commission européenne, à deux jours d'une réunion des experts vétérinaires des 27 qui pourraient limiter l'embargo.

Jeudi 23 août

• Les 27 examinent un allègement de l'embargo : la Commission européenne et le gouvernement britannique semblent à présent pencher pour une "régionalisation" de la zone à haut risque autour des deux exploitations touchées du Surrey (sud-est de l'Angleterre).
   
• La plupart des exportations reprendront le 25 août : la plupart des exportations de bétail et de produits animaux de Grande-Bretagne pourront reprendre le 25 août, seule une zone d'un rayon de 10 km autour de deux fermes contaminées par la fièvre aphteuse restant sous surveillance, a annoncé la Commission européenne.