La piste d'une contamination à partir d'un laboratoire est la plus vraisemblable.

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Les autorités britanniques ont confirmé ce soir, mardi 07 août, l'existence d'un deuxième foyer de fièvre aphteuse, à proximité du premier site dans le Surrey, et ont estimé très probable que la contamination provienne d'un centre de recherches ou d'un laboratoire situés à proximité.

Selon l'AFP, le ministre britannique de l'Environnement anglais, Hilary Benn, a annoncé dans la matinée que les tests effectués sur le bétail abattu par précaution dans un deuxième élevage ont démontré que celui-ci était également affecté par la maladie.

Ce deuxième foyer de contamination se trouve à l'intérieur du périmètre d'exclusion de trois kilomètres entourant l'exploitation située près du village de Normandy (Surrey), à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Londres, où avait été détecté le virus vendredi.
Des mesures de contingentement ont été mises en place autour de ce deuxième élevage dans la journée. Un périmètre d'exclusion de trois kilomètres et un périmètre de surveillance de 10 km avaient déjà été imposés autour de la première ferme, et autour du site de Pirbright, à quelques kilomètres des deux exploitations, où se trouve deux laboratoires d'où pourrait être partie la contamination.

Deux laboratoires sur la sellette

A Pirbright, les experts de l'Agence de veille sanitaire (HSE) ont concentré leurs recherches sur Merial Animal Health, un laboratoire pharmaceutique privé spécialisé dans les maladies animales, et sur l'Institut de la santé animale (IAH), un établissement de recherche public.

Dans un rapport préliminaire publié dans la soirée, l'Agence de veille sanitaire a estimé qu'il y avait une "forte probabilité" que la contamination provienne de l'un des deux sites, sans être en mesure de préciser lequel. Toutefois les soupçons semblaient plutôt se porter sur le site de Merial invité "à ne pas manipuler d'agents pathogènes vivants" alors que l'institut gouvernemental peut fonctionner normalement.

Le rapport laisse aussi entendre que les déplacements humains étaient sans doute à l'origine de cette contamination. Tandis que Le Monde cite Roger Pride, le propriétaire de la ferme où le premier cas avait été détecté la semaine dernière, qui rapporte que des égouts avaient débordé dans un pré où passait son bétail, ce qui apporte du poids à l'une des théories avancées pour expliquer la contamination.
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