Alors qu'un second troupeau vient d'être abattu (50 têtes), les conclusions des experts sur l'origine de cette épidémie sont attendues aujourd'hui.
Selon l’AFP, les services vétérinaires britanniques ont fait procédé hier soir (lundi 6 juillet) à l’abattage d’un troupeau sur une exploitation "qui se trouve à l'intérieur de la zone protégée. Elle ne se trouve qu'à quelques kilomètres (du premier foyer)" a précisé Mme Reynolds, le chef du département vétérinaire britannique, à la chaîne télévisée de la BBC. "Les vétérinaires avaient remarqué des symptômes inquiétants suggérant la possibilité d'une contamination du bétail au cours d'une visite dans une ferme proche du premier foyer de la maladie." Le troupeau a donc été abattue de suite par précaution.
Les experts, qui ont commencé à travailler sur le site de Pirbright (Surrey) dimanche, où est installé un laboratoire de la société Merial, un fabricant de vaccins soupçonné d'être à l'origine de ce foyer, et un laboratoire public, doivent rendre leurs résultats sous 48 heures, indiquait hier le ministre de l'Environnement, Hilary Benn.
Hier soir, il n'a pas été exclu que les inondations qui ont touché le pays au cours des semaines passées aient pu faciliter la propagation du virus dans l'exploitation touchée.
Les deux laboratoires ont de leur côté souligné qu'il n'y avait aucune preuve à ce stade d'une défaillance de la sécurité biologique de leurs installations. Le site "fonctionne selon les standards internationaux les plus élevés et nous avons entière confiance en l'intégrité de nos activités", a indiqué dans un communiqué David Biland, le directeur opérationnel de Merial, détenu par les groupes américain Merck et français Sanofi-Aventis.
Origines connue aujourd'hui ?
L'origine de cette épidémie de fièvre aphteuse apparue dans une ferme du sud-est de l'Angleterre devrait être connue au plus tard aujourd'hui mardi. La source du virus semblant provenir d'un laboratoire de recherche animale situé à quelques kilomètres de l'exploitation.Les experts, qui ont commencé à travailler sur le site de Pirbright (Surrey) dimanche, où est installé un laboratoire de la société Merial, un fabricant de vaccins soupçonné d'être à l'origine de ce foyer, et un laboratoire public, doivent rendre leurs résultats sous 48 heures, indiquait hier le ministre de l'Environnement, Hilary Benn.
Hier soir, il n'a pas été exclu que les inondations qui ont touché le pays au cours des semaines passées aient pu faciliter la propagation du virus dans l'exploitation touchée.
Les deux laboratoires ont de leur côté souligné qu'il n'y avait aucune preuve à ce stade d'une défaillance de la sécurité biologique de leurs installations. Le site "fonctionne selon les standards internationaux les plus élevés et nous avons entière confiance en l'intégrité de nos activités", a indiqué dans un communiqué David Biland, le directeur opérationnel de Merial, détenu par les groupes américain Merck et français Sanofi-Aventis.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?