"Après Samara, je me montre un peu optimiste", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en marge de la session du Parlement européen à Strasbourg. "Nous allons entrer en contact avec nos partenaires russes lors d'une réunion cette semaine à Paris de l'Organisation mondiale de la santé animale", a-t-il ajouté, sans donner de date plus précise.
Cette organisation tient toute cette semaine une session générale dans la capitale française. Dans le cadre de la commission anti-fraude de cette organisation, "les Russes vont discuter avec nos représentants parce qu'ils se plaignent de problèmes de fraude", a-t-il précisé, avant d'ajouter : "Ce sera très spécialisé".
A ce jour, aucune réunion de haut niveau, entre M. Kyprianou et le ministre russe de Agriculture Alexeï Gordeev, n'est prévue, a ajouté le commissaire chypriote, qui a pourtant souligné avoir proposé à M. Gordeev "une poursuite du dialogue" après l'avoir reçu à Chypre en avril, a-t-il indiqué. "Nous continuerons à discuter avec les Russes mais il est important que les négociateurs aient mandat pour trouver des solutions", a indiqué le commissaire qui veut voir un signe de "bonne volonté" dans la demande faite lundi par le président Vladimir Poutine au gouvernement russe "d'intensifier le dialogue" avec l'UE sur ce dossier. "Le message de Poutine veut dire cela, c'est son message je pense, nous avons besoin de bonne volonté" a-t-il conclu, en souhaitant pouvoir en terminer avec ce contentieux "avant la fin de la présidence allemande" fin juin.
La Russie impose un embargo sur les importations de viande polonaise depuis novembre 2005, en invoquant des problèmes de contrôle sanitaire, notamment sur la viande transitant par la Pologne. En réponse, la Pologne bloque le lancement de négociations d'un accord important avec l'UE, qui doit comporter un volet énergétique clé pour les Européens.
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