"Le biocarburant produit à partir de graisses animales est supérieur en qualité à ceux d'origine végétale", affirme Jean-Louis Hurel, Pdg de Saria-industries. Selon lui, son seul inconvénient serait son point de congélation élevé qui nécessiterait de le mélanger avec des biocarburants issus de l'agriculture avant de l'incorporer dans le gazole.
Un nouveau débouché aux sous-produits de la filière viande
Saria-industries, qui emploie 1.400 salariés répartis dans treize usines pour un chiffre d'affaires de 230 millions d'euros, va investir environ 20 millions dans la construction de cette installation qui pourrait commencer à produire dès 2008. Le groupe allemand Rethmann, dont Sara-industries est une filiale, exploite déjà deux usines de ce type dans les länder de Mecklembourg-Poméranie et de Rhénanie-Palatinat.
Selon M. Hurel, cette usine d'une capacité de 100.000 tonnes à terme et qui emploiera 25 salariés présentera aussi l'avantage de donner un nouveau débouché aux sous-produits de la filière viande qui a beaucoup souffert ces dernières années.
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