La France compte ainsi 20 morts imputables au nvMCJ (dont 6 en 2006) et deux malades vivants, selon ce dernier bilan. Les décès, concernant des patients âgés de 19 à 58 ans au moment de leur disparition, sont respectivement survenus "en 1996 (1 cas), 2000 (1 cas), 2001 (1 cas), 2002 (3 cas), 2004 (2 cas), 2005 (6 cas) et 2006 (6 cas). Il s'agit de 9 hommes et 11 femmes. Parmi eux, cinq résidaient en Ile-de-France et quinze en province.
Tous les cas du nvMCJ identifiés en France partagaient un profil génétique commun (dit "homozygotes Met-Met") et ne présentaient aucun facteur de risque identifié pour les autres formes reconnues de MCJ (forme classique, héréditaire, acquise à l'hôpital par un traitement contaminé, telle une hormone de croissance autrefois extraite de cadavre ou une greffe de tissu contaminé...). Un cas avait séjourné très régulièrement au Royaume Uni pendant une dizaine d'années à partir de 1987, rappelle ce bilan du Réseau national de surveillance des maladies de Creutzfeldt-Jakob et maladies apparentées.
Le nvMCJ, forme humaine de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), est lié à l'ingestion de produits bovins contaminés, comme la cervelle. La Grande-Bretagne, où est apparue l'épidémie de la vache folle, compte, selon les derniers chiffres arrêtés au 2 avril, 165 cas du nouveau variant, dont six malades vivants.
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