Gaec Salat (Jean et Michel Salat) Farges de Cussac, Cantal.
 Jean et Michel Salat sont de fidèles acheteurs des ventes de la station Salers (© Upra Salers) |
Système exclusivement en herbe, Sau: 350 ha 15 ha : culture de céréales pour l’engraissement et une partie du stock de paille. 180 vaches Salers inscrites depuis 1961. 80% en race pure. 120 vaches sont conduites en système traditionnel laitier. Production laitière moyenne par vache : 3 000 L. Production de 20 T de Salers Tradition et Cantal fermier. Génisses vendues à 30 mois et broutards alourdis à environ 420 kg avec du foin et des céréales, vendus à 10 mois.
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Tout le troupeau est en monte naturelle et chaque année, le Gaec Salat achète un taureau, parfois deux à la station d’évaluation de Sansac-Veinazés.
« Ainsi, sur les 10 dernières ventes, le Gaec est un des plus fidèles acheteurs de la station avec 10 taureaux achetés », commente l’Upra Salers. Pour cette campagne de monte, 4 taureaux issus de la station seront utilisés au Gaec Salat : Anjou (naisseur Earl Phialip -15-), Américain (naisseur F. Fourtet -19-) achetés lors de la dernière vente, Vauban (naisseur M. Delarue -63-) acheté à la vente 2005 et Usinier (naisseur : Chauchat -63-) acheté à la vente de 2004 ainsi qu’un taureau acheté lors de la dernière vente aux enchères de l’Association à Salers, Urgent (naisseur A. Boyer).
Un taureau pour 25 vaches
Sur l’exploitation de Jean et Michel Salat, un taureau est utilisé en moyenne pour 25 vaches et l’indicateur de fécondité pour la campagne 2006 est de 105%. Les vêlages sont regroupés entre janvier et mars. Le taux de mortalité des veaux de mois de 12 mois est faible avec moins de 3%.
Le Gaec a fait le choix de la station d’évaluation pour l’achat de ses reproducteurs car précise Jean Salat, « les taureaux sont testés, les différentes données station permettent de garantir son choix et de trouver le taureau correspondant le mieux à ses objectifs de production… ».
Le Gaec varie ses achats entre des taureaux qualifiés lait ou d’origine laitière et des taureaux qualifiés viande pour maintenir à la fois le lait et la conformation. Jean précise qu’il recherche « surtout des taureaux avec beaucoup de gabarit et de la patte ainsi qu’avec beaucoup de profondeur ». La profondeur et largeur de poitrine sont synonymes de capacité d’ingestion et sont en lien avec le potentiel laitier. Un minimum de croissance est aussi souhaité afin d’obtenir des veaux lourds au sevrage pour être plus rapidement alourdis par la suite.
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