Varennes sur Allier a accueilli le concours de bovins de boucherie de race charolais. Première née des foires grasses en France, c’est l’évènement pour toute la filière viande de la région.
Cette tradition vient du bœuf gras qui était tué chaque année sur la place du village pour être vu des habitants le vendredi Saint. Mais aujourd’hui ce n’est pas un bœuf, mais 250 Charolais mâles et femelles du Forterre en grande majorité, région d’engraissement de l’allier, qui sont exposés sous le foirail.
 Les grands prix de championnats (© Acti-Ouest) |
Territoire d’engraissement, l’Allier est le berceau du culard, avec un engraissement particulier assez long. Ici les animaux sont mis à l’herbe dès le mois d’août, puis ils sont placés à l’étable vers octobre pour la finition jusqu’à Pâques.
11 euros du kilo carcasse pour la génisse championne
Le commerce s’est révélé assez calme et la longueur des transactions a fait un peu douter le président. Les plaques des animaux primés sont vite négociées. La génisse charolaise championne des grands prix d’excellence, du haut de ces 740 kg s’est négociée aux alentours de 11 euros du kilo carcasse. Le mâle qui se vend toujours moins cher car il demande beaucoup plus de travail et une maturation plus longue, voit son tarif évoluer par rapport aux années précédentes : une fourchette de 8,95 euros à 9,14 euros du kilo carcasse.
Dans l’ensemble, l’activité commerciale sous le foirail est assez calme bien que les animaux de tête intéressent bon nombre d’acheteurs. Certains se retiennent cependant par le manque de consommation des ménages qui malheureusement perturbe beaucoup la traditionnelle foire agricole de Varennes sur Allier.
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