"C'est un soulagement, mais ce n'est que momentané: l'épée de Damoclès, on l'a toujours au-dessus de la tête", a réagi Laurent Kerlir, responsable environnement de la Fédération régionale syndicale des exploitants agricoles (FRSEA) Bretagne. "C'est un point positif. L'affaire était mal engagée. Nous étions à Bruxelles hier (mardi) et les commissaires ont finalement reconnu que notre travail sur l'environnement portait ses fruits", a déclaré de son côté Jacques Jaouen, président de la Chambre d'Agriculture de Bretagne. "Ils (les commissaires) ont compris qu'une sanction immédiate aurait eu un effet contraire et dévastateur", a ajouté M. Jaouen, en précisant que les responsables européens avaient "été invités à venir voir ce qui se passait sur le terrain".
La Commission européenne a menacé de demander à la justice communautaire une lourde amende, supérieure à 28 millions d'euros et une astreinte journalière de 117.882 euros, contre la France, mais Paris a obtenu in extremis un sursis pour mettre en oeuvre un plan d'action. M. Kerlir estime toutefois que ce sursis, qui pourrait être de trois mois, ne laissera pas assez de temps pour satisfaire les exigences de la communauté européenne. La France aurait dû respecter depuis 1987 une directive européenne datant de 1975, qui limite le taux de nitrates dans les eaux de surface à 50 mg/l.
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