Reproduction, locomotion, nutrition … les nouvelles avancées

Depuis plus de 30 ans, la Journée de la recherche équine, organisée par les Haras nationaux, réunit les scientifiques, les professionnels et le grand public pour une présentation des résultats des dernières recherches équines.

Des caméras vidéos pour étudier les troubles locomoteurs à grande vitesse, chez les chevaux de sport et de trot (© Haras nationaux)

Ce colloque se tient durant le salon de l’agriculture, porte de Versailles à Paris, le jeudi 8 mars 2007 de 9h00 à 17h30, Hall 7.2 Salle Lyra, Parc des expositions, Porte de Versailles. Cette année de nombreux chercheurs des Haras nationaux, de l’Inra et de l’Institut de l’élevage seront présents : Nathalie Crevier-Denoix, Jean-Marie Denoix, Léa Lansade, William Martin Rosset, Catherine Trillaud-Geyl…

Analyse des troubles locomoteurs à grande vitesse

L’examen clinique conventionnel en main ou en longe de chevaux ne permet pas d’identifier tous les aspects des troubles de locomotion, qui se manifestent lors des épreuves de compétition ou à grande vitesse.
L’équipe de J-M Denoix a mis au point un système à l’aide de caméras vidéos pour étudier les troubles locomoteurs à grande vitesse, chez les chevaux de sport et de trot. Cette approche permet d’établir les relations entre les troubles observés dans des conditions sportives et les lésions repérées en imagerie.
Chez les chevaux de sport, de légers troubles gênant une utilisation optimum des capacités du cheval ont pu être corrélés à des lésions spécifiques. Chez le trotteur, les reports d’appui à grande vitesse ont pu être analysés.

La nature du sol et la tension du tendon fléchisseur

Afin de connaître la rapidité, et l’intensité de tension du tendon fléchisseur superficiel du doigt du cheval, en fonction de la nature du sol, un procédé de mesure par ultrason a été mis en place par Nathalie Crevier Denoix et son équipe.
Ce procédé mesure la vitesse des ultrasons dans le tendon. Les résultats des expérimentations effectuées au pas et au petit trot ont montré des différences subtiles mais significatives entre trois bons sols. Ces données sont encourageantes, car l’objectif est de pouvoir, à terme, évaluer le caractère accidentogène : par exemple les tendinites du tendon perforé, des pistes d’entraînement et de compétition.

Une méthode infaillible pour induire l’ovulation de la jument ?

Plus les techniques de reproduction sont sophistiquées, plus la nécessité de maîtriser le moment de l’ovulation devient incontournable.
Les techniques connues ne présentent pas une complète fiabilité. Des recherches menées sur les effets de la buséréline, laissent entrevoir un nouvel outil précieux pour induire l’ovulation chez une jument, et une solution pour les juments ayant déjà reçu des injections de hCG.