"Les cas de grippe aviaire en Grande-Bretagne et en Hongrie ont été très circonscrits. Nous restons vigilants mais la filière n'est pas inquiète", a déclaré Dominique Bussereau. "La baisse de la consommation de volailles enregistrée en 2006 a été vite résorbée en France. Les mesures de protection que nous avons prises ont convaincu les consommateurs", a-t-il ajouté. Les grossistes de Rungis ont confirmé que les récents cas de H5N1 détectés en Europe n'ont pas influencé les ventes. "Nous avons eu des inquiétudes mais finalement, il n'y a pas eu de répercussions", a témoigné Pierre Potier, directeur de la société Foulon. Les professionnels de la volaille ont présenté au ministre leurs produits phares comme le foie gras.
"Nous travaillons avec des restaurateurs qui s'exportent. L'idée est de développer les exportations vers l'Europe", a indiqué Gino Catena, dirigeant d'Avigros, au ministre. Le ministre a ensuite poursuivi sa visite du marché international au pavillon des fruits et légumes. La souche hautement pathogène H5N1 de la grippe aviaire a été détectée le 23 janvier en Hongrie puis le 3 février dans un élevage d'Holton, dans le Suffolk (est de l'Angleterre). Lundi, les autorités russes ont confirmé que la souche asiatique de l'épizootie a été identifiée sur des volailles à Moscou.
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