"Ces réformes devraient avoir un double objectif: abaisser le niveau global des subventions et atténuer les distorsions pour un niveau de soutien donné en découplant le soutien de la production", ajoute l'OCDE dans ce rapport annuel baptisé "Objectif croissance".
D'autres pays sont concernés à ses yeux: la Corée du Sud, l'Islande, le Japon, la Norvège et la Suisse. "Il subsiste dans la plupart des pays de l'OCDE de fortes distorsions sur les marchés de produits agricoles, qui entraînent une mauvaise allocation des ressources au niveau national et limitent les possibilités de croissance dans la zone hors OCDE", explique-t-elle.
"La reprise des discussions préliminaires" qui a lieu depuis le début 2007 dans les négociations à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), doit aboutir "à terme à une réduction sensible des distorsions actuelles", insiste l'organisation. Les négociations sur le cycle de Doha, qui doivent permettre de libéraliser le commerce mondial au profit des pays en développement, buttent depuis plusieurs années sur le montant des aides agricoles des pays riches.
En échange d'une baisse de ces soutiens, l'Union européenne et les Etats-Unis demandent aux grands pays émergents, comme le Brésil ou l'Inde, qu'ils s'ouvrent davantage aux produits industriels et services des pays riches.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole