Des tests pratiqués par le laboratoire national hongrois ont confirmé la présence d'un virus H5 "hautement pathogène" de la grippe aviaire dans un élevage de plus de 3.000 oies dans la région de Csongràd, au sud-est du pays, a précisé la Commission. Des échantillons vont maintenant être envoyés au laboratoire de référence de l'UE à Weybridge (Grande-Bretagne), pour déterminer s'il s'agit du virus H5N1.
Les oies abattues
Les autorités hongroises ont déjà abattu l'élevage infecté pour empêcher la propagation du virus. Elles ont également mis en place les mesures prévues par les experts de l'UE en 2006, à savoir une zone de protection dans un rayon de 3 km autour de l'exploitation touchée et une zone de surveillance dans un rayon de 10 km. Dans la zone de protection, par exemple, les volailles doivent rester enfermées et tout déplacement est interdit sauf pour l'abattoir.
La Commission souligne qu'il s'agit du premier cas de grippe aviaire hautement pathogène dans l'UE depuis août 2006, lorsqu'elle avait recensé un cas au zoo de Dresde (Allemagne). Les pays membres de l'UE "continuent à appliquer de strictes mesures de biosécurité pour minimiser le plus possible les risques", a souligné la Commission. Les experts vétérinaires de l'UE examineront les mesures prises par la Hongrie en réponse à ce nouveau cas lors d'une réunion vendredi, a-t-elle ajouté. Entre la fin 2005 et l'été 2006, 13 pays de l'UE -- sans parler de la Roumanie, qui n'y était pas encore entrée -- avaient eu à déplorer des cas de virus H5N1 sur leur territoire, le plus souvent sur des oiseaux sauvages mais aussi sur quelques volailles. D'autres pays, sans être directement touchés, avaient tout de même vu leur marché de la volaille chuter, et l'UE avait approuvé des aides communautaires pour soutenir le secteur avicole.
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