Un ver parasite
« La trichine (Trichinella spp) est un ver parasite quasi microscopique des mammifères, vivant dans les cellules musculaires de certains animaux (porc, cheval, sanglier, renard…) », explique l’Afssa. La trichine se reproduit dans l’intestin du porc. Les larves ainsi produites rejoignent, via la circulation sanguine, des muscles où elles s'enkystent. Le cycle de la trichine nécessite 4 semaines de délai entre l’ingestion de larves infestantes et la présence de kystes infestants dans les muscles.
La trichinellose est une zoonose (maladie animale transmissible à l’homme) provoquée par la consommation de viande crue ou peu cuite d’animaux contaminés par le parasite du genre Trichinella. Avertissement sanitaire - Cas de Trichinella en élevage porcin, à consulter en cliquant ICI
|
Récemment encore, (Avis du 25 juillet 2006), l’Afssa concluait, après un rappel détaillé et actualisé des données épidémiologiques nationales et européennes, que : « … la viande de porc domestique produite en France n’a été à l’origine d’aucun cas de trichinellose humaine depuis plus de 20 ans ».
« … l’absence d’isolement de Trichinella chez les porcs élevés sur un mode hors-sol en France et en Europe permet la définition d’une qualification indemne de trichinellose pour des sites d’élevage hors sol respectant un cahier des charges »
« .. le risque d’infection des porcs par Trichinella dans ces exploitations qualifiées indemnes peut être considéré comme nul à négligeable »
 Le risque d'infection des porcs "hors sol" considéré nul à négligeable en Juillet par L'Afssa (© Web-agri) |
Les rongeurs, vecteurs de la maladie
En pratique, pour qu’un élevage porcin hors sol soit considéré « indemne de trichine », il doit respecter un cahier des charges où un certain nombre de points critiques sont contrôlés.
Notamment des points « qui intègrent les éléments liés à l’identification et aux mouvements d’animaux, aux accès extérieurs, au contrôle des rongeurs à différents niveaux de l’exploitation (vecteurs de la trichinellose des animaux sauvages), aux aliments et à leur stockage, à l’hygiène générale (cadavres) ».
Le marché russe
En 2005, le nombre d’analyses trichine réalisées annuellement sur les porcs était de plus de 250.000. L’augmentation du nombre de contrôles survenue en 2005, l’a été, suite à la mise en place de l’autocontrôle dans les élevages industriels porcins exportant vers la Russie. En effet, la recherche systématique de trichine est désormais réalisée sur tous les porcs abattus et destinés à l’exportation vers la Russie. « Il est en passe de quadrupler pour s’élever à environ un million par an en 2007 suite au changement de la réglementation européenne », indiquait alors l’Afssa.
L'enquête de l'Afssa devra déterminer les facteurs de contamination. « Il conviendra de mettre en place une stratégie adaptée qui permettra de vérifier si la situation des élevages concernés est de nature ponctuelle », commente l'Afssa
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine