Différentes conditions sont testées à la station expérimentale des chambres d’agriculture de Bretagne de Guernevez : Avec ou sans bât-flancs, bât-flancs longs ou courts, …
Bât-flancs longs
La hauteur des bât-flancs conseillée est d'au moins un mètre pour éviter que les truies ne sautent. Y associer un raidisseur (barre supérieure horizontale) est préconisé. Eviter aussi les bât-flancs ajourés qui incitent les truies à se mordre.
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Ces expérimentations ont permis de mettre en évidence l’intérêt de bât-flancs d’une longueur suffisante. La présence à l’auge est nettement améliorée rapporte Marie-Estelle Caille, des chambres d’agriculture de Bretagne. D’une manière générale, les bâts flancs fixent les truies à l’auge et diminuent les bagarrent lors des repas. Une longueur suffisante de bat-flanc a un effet « démotivant » supplémentaire, car les truies sont obligées de reculer si elles veulent changer de place.
 Une hauteur de bât-flancs d'un mètre, une longueur suffisante et un raidisseur permettent de fixer les truies à l'auge lors des repas. (© Web-agri) |
Des systèmes différents sont aussi étudiés à la station de Guernévez pour évaluer l’intérêt de conduire les gestantes en grands ou petits groupes, sur paille, ou caillebotis, avec alimentation au Dac, alimentation soupe ou sèche, lente ou rapide…
L’intérêt d’une place supplémentaire à l’auge est aussi évalué : il semble favoriser les changements de place.
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