Le conseil d'administration de la Fédération nationale des éleveurs inséminateurs de bovins (Fneib), réuni le 3 janvier dernier à Avessac (Loire-Atlantique) se déclare satisfait des évolutions réglementaires concernant l'insémination par l'éleveur (IPE).
"Après 30 ans de lutte, nous sommes heureux ; la FNEIB a enfin obtenu satisfaction" : tel débute le communiqué de la Fneib suite à son dernier conseil d'administration qui s'est tenu le 3 janvier à Avessac (Loire-Atlantique). Et de poursuivre :"La législation française s’est alignée sur la réglementation européenne et c’est la fin du monopole et des abus de position dominante tant décrié par les éleveurs et maintes fois condamné par les tribunaux." Une lutte pour la reconnaissance de l'IPE initiée à la fin des années 1970 par Marcel Guitton, éleveur bien connu du Maine-et-Loire. Il n'en verra malheureusement pas l'heureuse issue, disparu trop tôt, en 2000.
"Depuis le 1er janvier, nous ne sommes plus obligés de passer par les centres d’inséminations, nous pouvons être en lien direct avec les EDE pour la déclaration des IA et la certification des origines" se réjouit Sylvain Daval, éleveur à Avessac, et trésorier de la Fneib.
Mais, sur le terrain, ces dernières semaines, plusieurs coopératives d'insémination se sont hâtées de faire signer de nouveaux contrats aux éleveurs inséminateurs de leur zone. "A la Fneib, nous invitons tous les éleveurs inséminateurs à se rapprocher de leur EDE pour effectuer les formalités nécessaires. Il faut souligner que celles-ci sont simples et sans contraintes" souligne le communiqué.
Et Sylvain Daval de souligner que "la concurrence va enfin pouvoir fonctionner pour les services, l’azote liquide, le coût des enregistrements des IA et pour la vente des semences. En prenant en charge la mise en place nous économisons entre 3 et 5 € par 1000 litres de lait."
Relation directe avec les EDE
"Depuis le 1er janvier, nous ne sommes plus obligés de passer par les centres d’inséminations, nous pouvons être en lien direct avec les EDE pour la déclaration des IA et la certification des origines" se réjouit Sylvain Daval, éleveur à Avessac, et trésorier de la Fneib. Mais, sur le terrain, ces dernières semaines, plusieurs coopératives d'insémination se sont hâtées de faire signer de nouveaux contrats aux éleveurs inséminateurs de leur zone. "A la Fneib, nous invitons tous les éleveurs inséminateurs à se rapprocher de leur EDE pour effectuer les formalités nécessaires. Il faut souligner que celles-ci sont simples et sans contraintes" souligne le communiqué.
Et Sylvain Daval de souligner que "la concurrence va enfin pouvoir fonctionner pour les services, l’azote liquide, le coût des enregistrements des IA et pour la vente des semences. En prenant en charge la mise en place nous économisons entre 3 et 5 € par 1000 litres de lait."
Poursuivre le testage
Mais la Fneib rappelle aussi "que le testage reste un élément essentiel du progrès génétique à condition que les informations collectées soient récoltées de façon objective et indépendante par les organismes de sélection."
Le conseil de la Fneib a évoqué l'opportunité d'une démarche commune pour tester des taureaux par exemple. Hypothèse qui ne semble pas encore mûre. "Il y a beaucoup de diversité chez les adhérents de la Fneib : des "pro Index", des "pro Type", d'autres qui recherchent plus les fonctionnels, etc. Il semblent aujourd'hui difficile de mener à bien ce type de démarche au sein de notre fédération" constate Sylvain Daval.
Signalons toutefois qu'un groupe d'éleveurs inséminateurs (une trentaine d'éleveurs apparemment) de Loire Atlantique, donc de la zone Génoé, a questionné de manière plus ou moins formelle deux autres unités de sélection françaises sur les possibilités d'achat de doses, de fourniture d'azote, voire d'adhésion au schéma de testage. Ce qui semble avoir causé un certain émoi dans le landernau des organisations d'élevage locales. Affaire à suivre...
Le conseil de la Fneib a évoqué l'opportunité d'une démarche commune pour tester des taureaux par exemple. Hypothèse qui ne semble pas encore mûre. "Il y a beaucoup de diversité chez les adhérents de la Fneib : des "pro Index", des "pro Type", d'autres qui recherchent plus les fonctionnels, etc. Il semblent aujourd'hui difficile de mener à bien ce type de démarche au sein de notre fédération" constate Sylvain Daval.
Signalons toutefois qu'un groupe d'éleveurs inséminateurs (une trentaine d'éleveurs apparemment) de Loire Atlantique, donc de la zone Génoé, a questionné de manière plus ou moins formelle deux autres unités de sélection françaises sur les possibilités d'achat de doses, de fourniture d'azote, voire d'adhésion au schéma de testage. Ce qui semble avoir causé un certain émoi dans le landernau des organisations d'élevage locales. Affaire à suivre...
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