L'EMEA avait lancé cette formule de pré-agrément cette année, afin de faire face plus rapidement à une éventuelle pandémie de grippe aviaire: toutes les autorisations étant déjà obtenues, la composition et la méthode de fabrication étant définies, il n'y aurait plus qu'à préciser le type exact du virus pour pouvoir commencer à produire le vaccin. Le Daronrix a été conçu par GSK en utilisant le virus H5N1, le principal responsable de la grippe qui a tué des milliers d'oiseaux au cours des derniers mois, principalement en Asie et en Afrique, aboutissant à l'abattage de dizaines de millions de volailles. La maladie a pour l'instant tué quelque 150 personnes par transmission à l'homme, essentiellement dans deux pays, l'Indonésie (57) et le Vietnam (42). Les experts craignent toujours une mutation du virus qui le rendrait contagieux entre humains, risquant ainsi de provoquer une pandémie mondiale. Le Daronrix est conçu avec un adjuvant d'alun classique et il faut deux injections comportant 15 mg d'antigène chacune pour obtenir une protection, dose similaire à celle des principaux vaccins concurrents à l'étude. GSK a cependant indiqué dans son communiqué qu'il allait soumettre à l'EMEA un deuxième dossier d'agrément, cette fois avec un nouvel adjuvant à la composition secrète, qui a montré cet été une bonne efficacité avec seulement 3,8 mg d'antigène.
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