Dans un éditorial daté du 14/11/2006, envoyé aux adhérents de Prim'holstein France avec deux posters des championnes du concours national de Cherbourg, et du championnat européen d'Oldenbourg, le président de l’Upra Bruno Béchet défend le rôle et l'intérêt des concours bovins. Voici son texte complet.
  Prim'Holstein France a publié un poster qui reprend, au recto, le palmares, la photo de la Grande championne Ricki et l'édito repris ci-dessus ; et au verso les photos des 1ère de section et des prix de championnat du National de Cherbourg. (© Prim'Holstein France) De Plus, lors de ce concours National, une animation avait mis en avant le lot des 10 vaches françaises qui avaient défendu les couleurs de la France lors du Championnat européen de Oldenburg. Un DVD qui reprend cette rétrospective est disponible auprès de PHF au prix de 10 euros. Commande au 02 41 37 66 73 |
Un grand bravo aux organisateurs du Concours National de Cherbourg !
Dans un cadre mythique et convivial, ils ont su réunir éleveurs, partenaires et visiteurs.
Nul doute que cette édition 2006 restera gravée dans l'esprit de tous les participants.
Ce type de manifestation doit perdurer.
Même si, dans certaines assemblées, il est de bon ton de nourrir un discours inverse.
Que certains responsables d'organisation ne s'inquiètent pas ! Les éleveurs faisant preuve d'un « amour démesuré » pour les belles vaches sont d'abord des producteurs de lait, gestionnaires, certes d'un patrimoine génétique, mais surtout d'une exploitation dont la rentabilité est essentiellement assurée par la technicité de l'atelier laitier.
Le fait de participer aux concours est parfois un aboutissement, mais c'est surtout la possibilité de trouver un lieu d'échanges et de comparaison : source de motivation pour des éleveurs devant assurer auprès de leurs animaux matins et soirs, ceci presque toute l'année.
De plus, n’oublions pas que le dynamisme qui émerge de ces rassemblements d’animaux et sur lequel se fonde une grande partie de la communication rejaillit sur tous les acteurs de la filière : les éleveurs bien entendu, mais aussi l’ensemble des entreprises les accompagnant au quotidien.
Certes, les concours ne concernent pas tous les éleveurs, quelques centaines sur les milliers d’adhérents que comptent l’Association, tous avec des profils différents. Mais cette diversité n’est-elle pas source de richesse en particulier en génétique.
Alors, Messieurs, tirons avantage des différences et ne coupons pas la branche sur laquelle nous sommes tous assis !
La chute pourrait être dure !
Le Président
Bruno Bechet
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