Ce sont les variations importantes d’index fertilité qui font l’événement de cette édition en race Normande. Des taureaux majeurs dont de nombreuses les filles de service entrent ou vont entrer dans les troupeaux sont affectés, mais leur situation n’est peut-être pas définitive. Pour les taureaux actuellement actifs en IA, la situation est calme.
Les nouveaux taureaux
Quelques jeunes taureaux tentent de figurer parmi l’élite normande, sans déchaîner l’enthousiasme. Dans la famille Heritier, difficile de contourner l’obstacle de la morphologie, comme pour Regain (132), dont les filles sont vraiment légères, et Rygolos (126). Les fils d’Indiscute mettront tout le monde d’accord : dommage pour l’index TP de Recordar (134) et pour l’évaluation cellules de Reggaeman (128), qu’il faudra accoupler judicieusement.
On pourra s’attarder sur Resto (Idris) à 129 pts ISU, qui ne présente pas de faiblesse, sans être
un trois étoiles.
On pourra s’attarder sur Resto (Idris) à 129 pts ISU, qui ne présente pas de faiblesse, sans être
un trois étoiles.
Que deviennent les taureaux précédemment indexés ?
Les apports d’informations en production et les nouveaux pointages, peu nombreux, ne causent pas de variation vraiment remarquable parmi les taureaux actifs. Citons seulement Rarmeleuc (145,+5) qui renforce son profil production, et Ricardo (129,-4) qui atténue le sien.
On en sait un peu plus sur la fertilité des filles de Raisinnoir (141,=), Royal Holl (138,=) et Plafond (138,-1), qui paraît dans la moyenne, alors que pour Rotin (136,=), Roucoups (133,+1) et surtout Rococo (131,+2), les retours d’IA sur les filles semblent moins fréquents. Au sommet l’an dernier, Redondo (133,-5) recule depuis de quelques points d’ISU à chaque édition d’index. Cette fois ce sont ses évaluations de caractères fonctionnels qui sont revues à la baisse, sans toutefois le rendre indésirable. Son contemporain Rubafix (148,-1) ne connaît pas ces déboires et reste fermement accroché en haut du tableau de la race.
On en sait un peu plus sur la fertilité des filles de Raisinnoir (141,=), Royal Holl (138,=) et Plafond (138,-1), qui paraît dans la moyenne, alors que pour Rotin (136,=), Roucoups (133,+1) et surtout Rococo (131,+2), les retours d’IA sur les filles semblent moins fréquents. Au sommet l’an dernier, Redondo (133,-5) recule depuis de quelques points d’ISU à chaque édition d’index. Cette fois ce sont ses évaluations de caractères fonctionnels qui sont revues à la baisse, sans toutefois le rendre indésirable. Son contemporain Rubafix (148,-1) ne connaît pas ces déboires et reste fermement accroché en haut du tableau de la race.
Quelles variations d'index à l'arrivée des filles de service ?
Ca bouge beaucoup pour les taureaux de service, et notamment pour le fameux groupe des taureaux « M », déjà bousculé (mais plutôt à son avantage) en juin. Les apports complémentaires de nouveaux pointages de morphologie ne contribuent pas à ces mouvements.
Si l’on s’attarde sur les évolutions des index fertilité, on remarque que plusieurs taureaux intégrant dans leurs résultats une forte majorité d’IA de génisses par rapport aux IA de vaches (au total 9 taureaux de service majeurs, principalement des fils d’Elixir) voient leur évaluation nettement revue à la baisse, certains comme Madagascar (112,-1), Monkey (113,-3), Miglou (112,+1) perdant autour d’un point d’index fertilité. L’exception est Messager (125,+3) qui enregistre une amélioration (FER=-0,1) avec plus d’IA de vaches que les autres. Ses filles de service viennent aussi renforcer son index longévité (LGF=+1,7) Quelques taureaux de la génération précédente, dont les filles de service sont plus avancées en carrière, varient plutôt à la hausse : Lepton (124,+3), Lamballe (108,+2), Livarot (107,+1), Juteux (105,+1). Même Leogran (122,-2) semble stabilisé à FER=-1,2, alors que son index longévité devient plus ordinaire (LGF=+0,4). Tant que les IA sur vaches ne sont pas intégrées aux évaluations fertilité (que l’on exprime pour des femelles en production), les estimations ne sont pas définitives, puisqu’il peut y avoir des différences entre la fertilité des femelles lorsqu’elles sont génisses et lorsqu’elles deviendront vaches.
Quelques taureaux connaissent des changements en particulier en production. Morphee (121,+8), par ailleurs épargné par les variations de fertilité, enregistre une amélioration sensible de son index lait (et une baisse de l’index TB), avec l’arrivée de bons débuts de 1ères lactations. Cependant, sa position n’est peut-être pas définitive puisque, dans son échantillon de testage, les 2èmes et 3èmes lactations ne tenaient pas les promesses des 1ères, et les premières impressions sur la persistance ne sont pas favorables. Manager (123,+5), est à nouveau revalorisé en production (ce qui cache dans l’ISU son recul en fertilité), au contraire de Ninas (125,-8) et Moqueur (125,-7) qui perdent une part de ce qu’ils avaient gagné en 2006/3. Même si les 1200 nouvelles filles de service de NINAS semblent un peu moins productives que les précédentes, elles restent supérieures au groupe de testage, et confirment la bonne persistance déjà signalée. Pour eux deux, le double retrait en production et fertilité pénalise nettement leur ISU. Le plus touché est Myosotis (100,-10), qui connaît comme en juin des replis sur toutes les composantes de l’ISU, et surtout la fertilité.
Si l’on s’attarde sur les évolutions des index fertilité, on remarque que plusieurs taureaux intégrant dans leurs résultats une forte majorité d’IA de génisses par rapport aux IA de vaches (au total 9 taureaux de service majeurs, principalement des fils d’Elixir) voient leur évaluation nettement revue à la baisse, certains comme Madagascar (112,-1), Monkey (113,-3), Miglou (112,+1) perdant autour d’un point d’index fertilité. L’exception est Messager (125,+3) qui enregistre une amélioration (FER=-0,1) avec plus d’IA de vaches que les autres. Ses filles de service viennent aussi renforcer son index longévité (LGF=+1,7) Quelques taureaux de la génération précédente, dont les filles de service sont plus avancées en carrière, varient plutôt à la hausse : Lepton (124,+3), Lamballe (108,+2), Livarot (107,+1), Juteux (105,+1). Même Leogran (122,-2) semble stabilisé à FER=-1,2, alors que son index longévité devient plus ordinaire (LGF=+0,4). Tant que les IA sur vaches ne sont pas intégrées aux évaluations fertilité (que l’on exprime pour des femelles en production), les estimations ne sont pas définitives, puisqu’il peut y avoir des différences entre la fertilité des femelles lorsqu’elles sont génisses et lorsqu’elles deviendront vaches.
Quelques taureaux connaissent des changements en particulier en production. Morphee (121,+8), par ailleurs épargné par les variations de fertilité, enregistre une amélioration sensible de son index lait (et une baisse de l’index TB), avec l’arrivée de bons débuts de 1ères lactations. Cependant, sa position n’est peut-être pas définitive puisque, dans son échantillon de testage, les 2èmes et 3èmes lactations ne tenaient pas les promesses des 1ères, et les premières impressions sur la persistance ne sont pas favorables. Manager (123,+5), est à nouveau revalorisé en production (ce qui cache dans l’ISU son recul en fertilité), au contraire de Ninas (125,-8) et Moqueur (125,-7) qui perdent une part de ce qu’ils avaient gagné en 2006/3. Même si les 1200 nouvelles filles de service de NINAS semblent un peu moins productives que les précédentes, elles restent supérieures au groupe de testage, et confirment la bonne persistance déjà signalée. Pour eux deux, le double retrait en production et fertilité pénalise nettement leur ISU. Le plus touché est Myosotis (100,-10), qui connaît comme en juin des replis sur toutes les composantes de l’ISU, et surtout la fertilité.
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