Sortie des index 2006/4

Les nouveaux taureaux

Avec ce petit cru automnal en quantité et qualité, les têtes d’affiche des catalogues peuvent dormir sur leurs deux oreilles, elles ne seront pas dérangées par Romano (Gardian) à 128 pts ISU ou Robinos (Hamadau) à 123. Mais Riparien (Isangrin) à 133 pts pourrait séduire par la régularité de ses index, avec la précaution de ne pas l’utiliser sur génisses (NAI=87).

Que deviennent les taureaux précédemment indexés ?

Mouvement familial pour Radioso (152,+5) et Rapallo (150,+5) qui renforcent leur évaluation précédent  en production et confirment leur ressemblance pour les index fonctionnels, tous trois clairement positifs. Riblon JB (140,-6) s’en sort moins bien avec un recul en production et des index fonctionnels en demi-teinte. Le profil déjà très plaisant de Redon (147,=) est bien complété par son résultat de fertilité (FER=+1,2), et Rhesus (140,+3) affiche une première valeur positive pour la longévité (LGF=+0,4).
On peut aussi noter les variations de Ribovirus (125,-2) qui compense une évaluation en production modeste et en baisse par des résultats remarquables en fertilité et longévité (FER=+1,0 et LGF=+1,4). En revanche, les filles de Ravissant (140,-1), avançant dans leur carrière, se révèlent finalement moins satisfaisantes pour la reproduction (FER=-0,4). Pernan (157,=) et Plumitif (151,+2) avec des filles maintenant en 3ème lactation campent sur leurs bonnes positions.

Quelles variations d'index a l'arrivée des filles de service ?

Pour les taureaux de la génération des « N », les premières filles de service apparaissent à raison de quelques unités en production mais plus nombreuses pour les résultats des IA de génisses. Natif JB (142,-1), Nucleon (138,+1), Nikos (132,+1) et Negociar (129,=), les taureaux les plus utilisés de cette génération en 2003, y sont pour le moment insensibles. On les suivra lors de prochaines sorties.

C’est un peu plus agité pour Masolino (133,-5), dont on se réjouissait de la stabilité en juin, et qui se fait bousculer en fertilité (FER=-0,2). Il fait partie des taureaux dont les évaluations de fertilité sont basées sur une forte proportion de résultats d’IA de génisses. On sait qu’il peut y avoir des différences entre le caractère de fertilité mesuré chez les génisses en croissance ou constaté chez les vaches en production, et il faut attendre de disposer de résultats sur ses filles en lactation pour statuer plus franchement sur l’aptitude d’un taureau à transmettre des qualités en fertilité femelle. Dans la même situation, on trouve Megastar (114,-4), avec FER=-1,1, les autres étant plus résistants à cette situation particulière, et plutôt sages pour l’ensemble des caractères évalués. D’ailleurs, on note avec satisfaction le renforcement de la belle série de qualités d’élevage de Micmac (135,+4) dont l’évaluation fertilité compte plus de 2000 nouvelles IA sur vaches en lactation.

Avec un an de carrière de plus, pour eux et pour leurs filles, quelques taureaux se redressent en fertilité : Lecarcan (113,+5) et Liegeois (103,+7), alors que Linou (135,-4) marque le pas en longévité.

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