L'inauguration de cette station collective a eu lieu le 27 octobre dernier. Elle utilise le système de traitement biologique Carbofil et s'accompagne d'un co-compostage de déchets verts. Reportage photos.
 La fosse de réception commune (au 1er plan) permet d'homogénéiser le lisier en provenance des 14 exploitations. Il est pompé vers une fosse d'attente (au coin du bâtiment) (© Béatrice Colleu - Web-agri) |
 Au 1er plan, la fosse d'attente permet de stocker l'équivalent de trois jours de lisier (© Béatrice Colleu - Web-agri) |
Avec une capacité de stockage de trois jours, la fosse d'attente permet de pallier à d'éventuelles pannes.
Un système de centrifugation permet de séparer la matière sèche du lisier (dont le phosphore). C'est ce refus de centrifugation qui sera composté avec les déchets verts.
Dans la grande fosse a lieu le traitement biologique à proprement parlé. Pendant 5 jours, les bactéries se nourissent des nitrates du lisier. Ce traitement permet également d'enlever les odeurs.
La séparation des eaux claires et des boues est ensuite réalisée dans la lagune. Un séjour de 6 à 8 mois permet de faire sédimenter les boues qui sont à nouveau intégrées dans le circuit de traitement en tête de centrifugation.
 Six à huit mois dans la lagune permettent de séparer les eaux claires des boues qui sont à nouveau traitées. (© Béatrice Colleu) |
 Dans la salle de commande sont gérés les différents paramètres de la station, explique Michel Forgeot de Carbofil (© Béatrice Colleu) |
A la phase de montée en charge, c'est Carbofil qui, a distance, gère la station. L'éleveur a juste des échantillons à prendre et donner quelques résultats pour affiner le traitement.
«La salle de commande gère les différents paramètres de la station», explique Michel Forgeot (Carbofil) « Il est possible de la gérer à distance et de d'éditer des rapports de fonctionnement». La reprise manuelle du contrôle est aussi possible, explique-t-il encore. La station permet de diminuer les teneurs en phosphore de 85% et les teneurs en nitrates de 90%.
 A gauche, le refus de entrifugation, à droite les déchets verts (© BC Web-agri) |
Le refus de centrifugation est mélangé aux déchets verts et composté dans des cellules à raison d'un quart de refus pour trois quarts de déchets verts. Les fumiers et fientes des élevages peuvent ausi être intégrés. Six semaines de compostage avec aération dynamique sont nécessaires pour l'obtention du produit final, un amendemant organique exporté vers les zones légumières.
 Les cellules de compostage sont au nombre de 6 (© Web-agri) |
 La qualité du compost lui permet d'être utilisé sur des parcelles destinées aux cultures légumières (agréé Cerafel) et en compost de jardineries (© Web-agri) |
 L'inauguration a eu lieu en présence des élus locaux vendredi 27 octobre. (© Béatrice Colleu) |
|
Pour en savoir plus sur la station de traitement du Gie Acor, lire: |
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine