"L'Italie a l'intention de jouer en Europe un rôle d'impulsion et de médiation en vue de la relance des négociations", a déclaré la ministre, citée par l'agence Ansa. "Il y a un risque de répartition toujours plus inégale des fruits de la globalisation mais aussi celui de ne pas saisir les opporturnités de croissance offertes par l'explosion des flux de commerce et d'investissement" des économies émergentes, a-t-elle ajouté. Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a pour sa part affirmé que le cycle de Doha avait "une énorme valeur potentielle pour l'Italie, en particulier pour ses petites et moyennes entreprises".
Au cours de sa visite, Pascal Lamy a également rencontré le chef du gouvernement italien Romano Prodi et le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema, ainsi que le représentant du patronat Luca Cordero di Montezemolo. Le cycle de négociations actuellement en cours à l'OMC, dit cycle de Doha, a été suspendu au mois de juillet en raison des profondes divergences opposant pays développés et pays en voie de développement, mais aussi les Etats-Unis à l'Union européenne.
Il devait initialement s'achever en 2004. Les pays en voie de développement réclament des pays développés de nouvelles réductions des barrières douanières pour les importations de produits agricoles, ainsi que des réductions supplémentaires des subventions agricoles, accusées de fausser la concurrence à leur détriment.
L'Italie a reçu 5,023 milliards d'euros en 2004 au titre de la politique agricole commune européenne (PAC), ce qui la place au quatrième rang des bénéficiaires. Les pays développés demandent pour leur part que les principaux pays émergents tels que le Brésil et l'Inde ouvrent davantage leurs marchés aux biens industriels et aux services, en particulier dans les domaines de la banque et des télécommunications.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?