C’est ce qu’ont démontré l’Inra et le muséum d’histoire naturelle avec la fécondation in vitro d’une biche de l’espèce élaphe qui a donné naissance à un faon de cerf sika du Japon.
« Cette naissance est le résultat de la collaboration entre le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Inra. Ce succès s’appuie sur le travail des chercheurs du Muséum pour la conservation des espèces, et sur la maîtrise des chercheurs de l’Inra en matière de techniques d’assistance à la procréation chez les animaux d’élevage », indique l’Inra dans un communiqué.

Un faon de cerf sika du Japon, une espèce de cerf asiatique, est né d’une biche porteuse de l’espèce commune élaphe (© Inra)
Cette première mondiale démontre la faisabilité du transfert embryonnaire entre espèces différentes. Elle ouvre la voie à l’utilisation de cette technique en vue de la sauvegarde de cerfs en voie de disparition, comme le cerf du Viet-Nam ou le cerf de Formose, explique l’Inra qui rappelle que la protection de la biodiversité fait partie de ses objectifs et de ceux du Muséum national d’Histoire naturelle. La naissance d’un faon de cerf sika du Japon, une espèce de cerf asiatique, né d’une biche porteuse de l’espèce commune élaphe constitue une première étape. Cette naissance a été obtenue grâce au transfert d’un embryon produit par collecte d’ovocytes sur des femelles sika du Japon.
Une nouvelle étape vers la sauvegarde des espèces menacées
L’objectif à terme est de produire des embryons par fécondation in vitro chez les espèces menacées et de faire porter ces embryons par des femelles de sous-espèces proches, non menacées, afin d’amplifier la descendance des animaux les plus rares.
L’étape suivante sera la naissance de faons d’espèces menacées, comme le cerf du Viet-Nam (Cervus nippon pseudaxis) ou le cerf de Formose (Cervus nippon taiouanus), sous-espèces du cerf sika du Japon par des biches élaphe.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?