« La principale mesure que nous demandons au gouvernement est de desserrer l'étau en matière d'abattage des animaux finis (engraissés, Ndlr) pour qu'on puisse les transporter hors des zones réglementées et les abattre », a déclaré M. Lemétayer lors d'une visite dans une exploitation agricole à Clairfayts (Nord), près d'Avesnes-sur-Helpe.
Seize départements sont aujourd'hui en zone réglementée où les mouvements des ruminants vivants et de leurs semences et embryons sont limités, voire interdits dans ces zones, selon le ministère de l'Agriculture. Depuis fin août, cinq cas français de fièvre catarrhale ovine, ou "maladie de la langue bleue", ont été répertoriés dans les Ardennes, le Nord et la Meuse.
Dans les zones réglementées, « il y a des abatteurs qui spéculent sur le dos des éleveurs alors que hors de ces zones ils n'ont pas suffisamment d'animaux à abattre », a dénoncé M. Lemétayer qui a aussi visité une exploitation dans l'Aisne. Le président de la Fnsea a également demandé que le gouvernement « prenne un engagement pour compenser pleinement les pertes réelles subies par les éleveurs », en évoquant un financement par l'Europe, comme pour la crise de la la vache folle.
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