Cinq cas d'ESB ont été diagnostiqués à ce jour en France en 2006, contre 31 cas en 2005, a précisé la préfecture, parlant de "décroissance nette du phénomène" et d'"efficacité des mesures prises contre ce phénomène". Le bovin atteint, une vache allaitante, était né dans l'Yonne en mars 1994 et avait été vendu en avril 2005 à un éleveur de la Nièvre. Il a présenté en août dernier "des symptômes locomoteurs", restant couché et ne se relevant plus. "Il a été euthanasié, prélevé à l'équarrissage comme tous les bovins de plus de 24 mois morts, analysé positif par un laboratoire départemental et confirmé par l'Afssa" (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), a ajouté la préfecture.
Tous les bovins du cheptel d'origine de l'animal malade, dans l'Yonne, nés entre un an avant et un an après sa date de naissance, vont être abattus, comme cela se pratique habituellement en pareil cas. Cela représente un seul bovin à abattre compte tenu de l'âge élevé de l'animal malade. Les veaux auxquels la vache a donné naissance dans les deux dernières années doivent également être abattus. "La contamination provient sans doute de son alimentation, composée de farines animales avant leur interdiction en 1996 pour les ruminants, et en 2000 pour tous les animaux d'élevage", a déclaré à l'AFP Dominique Chabanet, directeur des services vétérinaires de l'Yonne. "La période d'incubation de la maladie a été longue", a-t-il poursuivi. En 2001, 274 cas d'ESB avaient été détectés en France, 239 en 2002, 137 en 2003 et 54 en 2004, selon les chiffres de la préfecture.
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