L'examen par les services de l'Oncfs (office national de la chasse et de la faune sauvage) et les médecins vétérinaires des autres bovins retrouvés morts a permis de constater qu'aucune trace de contact avec l'ours n'existait, et que les squelettes ne présentent pas de fractures, ajoute la préfecture.
Le 5 septembre, une manifestation d'opposants à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées avait rassemblé devant la préfecture de l'Ariège a Foix quelque 150 éleveurs. Ils avaient affirmé que 130 attaques (ovins, ruches et bovins) étaient dues à l'ours en Ariège, et exigé des indemnisations.
Le préfet de l'Ariège Yves Guillot a regretté vendredi l'ampleur donnée à cette affaire, et a tenu a rendre hommage aux agents de l'Oncfs "dont les constatations pour lesquelles ils avaient été violemment interpellés alors qu'il les réalisaient sur le terrain, ont été confirmées". "Menacer les agents de violence physique ne peut exister dans une société évoluée", a ajouté le préfet.
La maladie infectieuse constatée n'est pas soumise à des mesures réglementaires de police sanitaire. La vaccination, facultative mais fortement recommandée, n'avait pas été réalisée cette année sur le troupeau. Les animaux encore vivants ont fait l'objet d'un traitement antibiotique général, ont indiqué les services vétérinaires.
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